Nom de l’organisme :Art’hum

Titre de l’activité : Les rencontres jeunesse (15/21 – Jeunes & Enjeux sociétaux)

Date de réalisation : décembre 2018 et janvier à mars 2019 Lieu : Saint – Laurent

Thème ou sujet abordé lors de cette rencontre (un choix possible OU veuillez cocher en ordre d’importance les sujets discutés, 1 étant le plus important) :

Les cinq thèmes retenus par les jeunes à l’issue du brainstorming

1- Fonctionnement du système
2- Persévérance scolaire
3- Aide financière aux études
4- L’identité
5- La pression sociale

Nombre de participant(e)s :

Hommes : 7 Femmes : 6 Autres : 0 TOTAL : 13

Région administrative des participant(e)s : Montréal

ge des participant(e) s (veuillez indiquer le nombre):

12-14 ans : 1 15-16 ans : 5 17-20 ans : 7 TOTAL : 13

Sur le nombre total de participant(e)s, combien ont pris la parole au moins :

Une fois : 13 Deux fois : 13 Trois fois : 13 Quatre fois : 10 Cinq fois et + : 10

Sur le nombre total de participant(e)s, combien :

En étaient à leur première expérience de consultation : 5
Ont déjà participé à quelques activités de discussion de l’organisme : 8
Participent activement aux activités de discussion de l’organisme : 6
Ont participé aux Grandes consultations jeunesse en 2016 et 2017 : 0

À la suite de l’activité, sur le total des participant(e)s, veuillez indiquer combien se disent :

Très satisfaits : __9____
Satisfaits : __4____
Plutôt satisfaits, mais il y a des choses à améliorer : ______
Insatisfaits : ______

Description sommaire des activités

Le programme 15/21 – enjeux et jeunes est un programme conjoint de le l’équipe Art’hum en collaboration avec l’Institut Ludopédagogique du Québec. Ce programme vise à pour offrir des espaces d’échanges thématiques et des outils au jeunes de 15 – 21 ans afin de leur permettre d’agir sur leur propre développement et sur celui de leur milieu. Les ateliers sont organisés en table ronde d’échange avec deux animateurs pour guider les jeunes et pour la prise de note.
C’est la deuxième année consécutive que nous intégrons dans ce programme LES ESPACES DE DISCUSSIONS LOCAUX, le Volet 1 du PROJET SAJ –
Pour atteindre les objectifs de ce projet, six (6) rencontres ont été planifiées par les jeunes avec leurs animateurs de janvier à mars à raison de deux (2) rencontres par mois.
5 décembre 2018 : rencontre de choix des thèmes et de mise en place du calendrier 2019
9 janvier 2019 : rencontres d’échange sur le thème 1- Fonctionnement du système éducatif
23 Janvier 2019 : rencontres d’échange sur le thème 2 : Persévérance scolaire
6 février 2019 3 rencontres d’échange sur le thème 3 Aide financière aux études
20 février 2019 : rencontres d’échange sur le thème 4-Identité
6 mars 2019 : rencontres d’échange sur le thème 5- Pression sociale
26 mars : rencontre de résumé et d’évaluation des ateliers.

Est-ce qu’une mise en contexte de l’activité a été faite par les intervenant(e)s ayant animé l’activité?

X Oui

L’éducation populaire vise à promouvoir, en dehors des structures traditionnelles d’enseignement et des systèmes éducatifs institutionnels, l’amélioration du système social. Considérez-vous avoir fait de l’éducation populaire dans le cadre de cette activité, afin de mieux préparer les jeunes et de favoriser leur participation citoyenne? Veuillez expliquer votre réponse. X Oui

Expliquez :

Dans la mise en place des ateliers de discussion, le par et pour les jeunes a été mis en avant. Les jeunes sont au début du processus, le dirigent et le conclurent avec à chaque étape l’appropriation des outils nécessaires. Ils ont à cet effet
définir les thématiques de discussion dès la première rencontre en se basant sur les 10 règles du brainstorming pour ensuite établir le calendrier des discussions pour le premier semestre 2019.
Pour la prise de parole et la participation ils ont été initiés aux techniques de l’animation
Afin de bien participer au contenu des échanges ils ont appris à faire des recherche, avoir accès aux ressources et à l’information.
En participant à tous les aspects de la mise en place de ces ateliers, les jeunes développent des compétences et des habiletés pour leur participation aux échanges sur les enjeux sociaux les concernant ou concernant leur communauté.
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Synthèse des propos des jeunes :

Thème 1, 2 et 3 : Fonctionnement du système éducatif, persévérance scolaire et aide financière aux étude

1- Les échanges sur ce terme cette année ont été beaucoup plus porté sur les compétences transversales dans le système éducatif. Les jeunes se sont posés la question suivante dès la première rencontre : Quelle est l’importance des compétences transversales et comment peut-ont les développer ou les acquérir si elles ne sont pas enseignées à l’école comme le français et les mathématiques ?
Dès le début des discussions, les animateurs les ont amené à définir ce que sont les compétences transversales. Pour les jeunes, les compétences transversales sont des habiletés et des compétences qui sont différentes des compétences disciplinaires mais dont on aurait besoin dans les disciplines.
Pour compléter cette définition ils ont faire des recherches sur le site du ministère de l’éducation pour identifier les différents ordres de ces compétences :
– ordre méthodologique : se donner des méthodes de
travail efficaces; exploiter les technologies de l’information et de la communication;
– ordre intellectuel : exploiter l’information; résoudre
des problèmes; exercer son jugement critique; mettre
en œuvre sa pensée créatrice;
– ordre personnel et social : actualiser son potentiel; coopérer;
– ordre de la communication : communiquer de façon appropriée.
les compétences transversales sont des ressources sociales affectives et cognitives nécessaires pour une meilleure intégration des savoirs, mais ne sont pas enseigner dans le système éducatif. Mais elle s’acquiert dans tous les contextes d,apprentissage et de résolution de problème. Donc sans mettre un nom et un accents particulier dessus à l’écoles, les enseignants dans leur pratiques quotidiennes développent les compétences transversales de leurs élèves.
En conclusion, les jeunes ont conclure que les compétences transversales sont d’une importance pour l’acquisition de tout savoir disciplinaire. Ils sont conscients que cela ne s’enseigne pas forcement à l’école mais qu’ils peuvent à travers diverses activités parascolaires. Ils ont constituer un tableau récapitulatif des neuf (9) compétences transversales qu’ils ont proposé mettre à la disposition d’autres jeunes de leur écoles.
2 – La persévérance scolaire : deux principales questions ont animées cette discussion : Aller à l’école ne fait aucun sens pour nous et quand on y arrive. On comprend à l’adolescence que c’est juste pour faire de l’argent. et en regardant autour de nous pour constater que tous ceux qui ont fait de l’argent n’ont pas toujours été à l’école, les jeunes se posent la question à quoi cela sert de faire de grandes études. Le sens de l’éducation a été abordé et liée au développement personnel et à l’épanouissement. La pyramide de Maslow a servi de guide pour comprendre les besoins d’actualisation de l’individu
3 – Quant à l’aide financière, les jeunes on parcourus tout un cheminement d’analyse et de calcul pour finir par se rendre compte que au delà de la dette c’est une opportunité que leur offre la société pour faire leurs études universitaires. C’est une mesure sociale louable finissent-ils par conclure.

Thème 4 et 5 : L’identité et la pression sociale

4- L’identité : partant du phénomène de radicalisation chez les jeunes, les participants ont abordé ce thème sous l’angle du détachement à sa propre culture dans le processus de construction de soi. Selon les jeunes il y a un fort lien entre le fait que la culture d’appartenance ne valorise plus l’individu et ne lui offre point des espaces d’appartenance qui prennent en compte les besoins particuliers des jeunes. Il y a une rupture entre la société et la famille d’une part et d,autre part entre la famille et l’individu du fait de la philosophie capitaliste de rentabilité économique. Pour les jeunes l’individu en ne se reconnaissant pas seulement dans la discipline et dans l’économie va trouver d,autres repères plus excitants à l’extérieur de la culture.
5- Pression sociale : quelles sont les pressions sociales que nous subissons dans notre processus de subjectivation? Les jeunes ont découvert les concepts de normalisation et d’assujettissement.
Pour eux la société impose des valeurs et des normes et à travers ses différentes institution met en branle un processus de normalisation qui souvent assujetti l’individu et le contraint dans certains aspects de sa construction. Les jeunes ont décidé d’approfondir ces thèmes avec les animateurs à la prochaine programmation de ces ateliers.

Croyez-vous que, à la suite de cette activité, les jeunes participants auront envie de s’engager et de s’impliquer davantage? Expliquez.

Pendant les échanges, nous avons abordé les lieux des échanges public et des prises de décisions. Les jeunes sont pour la majorité conscients de pouvoir d’impact sur eux même et sur leur communauté. Cependant quelques uns affirment que les adultes semblent trop occupés pour leur donner les outils nécessaires à leur développement. La raison pour eux c’est que nous sommes tous dépassés par les exigences disciplinaires et économique de notre époque contemporaine.

Commentaires et observations des intervenant(e)s :

Plus de la moitié des participants de l’année dernière se sont inscrits à ce programme cette année. Ils ont su très facilement embarquer les autres dans la dynamique du groupe et permis de gagner du temps dans la mise en place des règles de discussions et des techniques et ressources de recherche pour bien participer aux échanges. Ainsi plus les jeunes participent à ses ateliers plus ils sont outillés et c’est la même chose sur le plan des enjeux sociaux. Plus ces ateliers seront ouverts sur des enjeux sociaux choisis librement par les jeunes eux même plus ils seront plus disponibles et disposés à s’engager et s’impliquer.